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Activité des minéraux les plus étudiés en Nutrithérapie – Cuivre

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CARACTERISTIQUES :

Encore plus pro-oxydant et pro-inflammatoire que le fer.

Paradoxe : on a utilisé le Cu en oligo-élément comme anti-inflammatoire car tout ce qui est pro-oxydant a un effet anti-inflammatoire indirect, si on injecte l’oxydant, cela stimule les défenses (superoxyde dismutase, catalases, glutathion peroxydase) pour se défendre => mais mauvais rapport bénéfices/risques

Cuivre augmenté si :

Pour réduire le Cuivre :

Mais ne pas donner trop de zinc car on induit la synthèse de la métallothionine dans le tube digestif et on en réduit son absorption

AJR : 0,9 à 1,2 mg/j (les experts estiment qu’il est surestimé)

RÔLES :

1- Le plus pro-oxydant de tous les micronutriments :

2- Pro-inflammatoire :

3- Puissant promoteur de l’angiogénèse

4- Neurotoxique

5- Transforme la tyrosine en mélanine (pigment peau)

6- L’excès de cuivre (comme les métaux lourds) déplace le zinc de la P53 (protéine à zinc) et la rend inefficace, c’est un autre mécanisme (outre les lésions sur l’ADN et la promotion de l’angiogénèse) par lequel il est carcinogène

SOURCES :

Le manque de cuivre est rare. Il pourrait affecter autour de 10% de patients âgés Comme le cuivre ne peut pas être donné en complément, ni même en oligo-éléments (0,25 mg, mais « tout nu » il est encore plus agressif que le fer), on ne peut le recommander que sous forme alimentaire. Les produits les plus riches sont le foie (mais bio) et fruits de mer. On en trouve aussi dans le chocolat et les légumineuses.

COMPLÉMENTS :

Ne jamais donner de cuivre, même sous forme d’oligo-éléments (encore moins avec l’or et l’argent, des toxiques)

=> sa présence dans les compléments est associée à une augmentation significative de la mortalité ! (Alzheimer, diabète, cardiovasculaire, surpoids, obésité, mortalité).

=> plus de cuivre dans l’eau du robinet ou les compléments augmente les pertes cognitives, les risques d’Alzheimer et de façon marquée la mortalité (pour les compléments).

Les laboratoires développent des molécules anti-cuivre pas seulement contre la maladie de Wilson, mais contre

Cette liste n’est pas exhaustive. Il faudrait commencer par ne pas en donner !

Auteur Jean-Paul Curtay

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