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Arthroscopie du genou

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Indications :

Toute suspicion de lésion des ménisques ou des ligaments nécessite une arthroscopie. L’examen s’impose si un genou est suspect de déchirure méniscale, complète ou partielle, ou si un sérieux doute existe sur une lésion ligamentaire, ainsi qu’en cas de suspicion d’un corps étranger intra-articulaire.

Un autre indication est l’arthrite infectieuse, lorsque le traitement médical bien conduit ne suffit pas à stopper l’infection en 48 heures ; dans ce cas, une arthroscopie s’impose.

Principe :

L’articulation est étudiée grâce à son opacification, réalisée par l’injection d’un produit de contraste iodé, et la prise de clichés.

Technique :

En salle d’opération, l’anesthésie est péridurale ou générale plus souvent que locale. L’examen se pratique souvent en ambulatoire ou avec une courte durée d’hospitalisation (24 à 72 heures). Deux ou trois voies d’abord sont nécessaire pour introduire l’arthroscopie, sorte de périscope souple, les instruments d’exploration et de traitement (comme les pinces de résection méniscale) et l’eau de lavage si nécessaire. La durée totale de l’intervention n’excède pas 10 à 20 minutes, en fonction de l’acte ; dès que se dissipent les effects de l’anesthésie, le patient peut se lever : la récupération rapide ne nécessite pas une longue indisponibilité.

Résultats :

Ce geste, peu traumatique, est de nature diagnostique mais aussi thérapeutique : un ménisque déchiré avec, par exemple, une corne rompue sera réparé ; le fragment de corne sera ôté comme peut être, par la même voie, suturé un ligament abîmé. Cet acte technique est moins délabrant que l’opération classique, laissant une cicatrice moins disgracieuse et entraînant moins de complications postopératoires. La récupération est plus rapide comme la reprise d’activité, ce qui peut être très important, chez un sportif par exemple.

Néanmoins, l’examen nécessite un appareillage coûteux et doit être réalisé dans des conditions strictes d’asepsie.

Coût :

K50 + 20/2 + anesthésie.

Incidents :

Aucun lorsque le médecin est expérimenté. Dans le cas contraire il existe de manière exceptionnelle des risques d’hémarthrose ou d’hydarthrose, ou encore infectieux.

La marche est possible dès la 12e heure.

Conseils pratiques :

L’examen, non douloureux, peut être pratiqué à tout âge sans contre-indication, notamment cardio-vasculaire. L’examen ne doit pas être fait en cas de mauvais état de la peau du genou ; toute lésion cutanée (infectieuse ou eczémateuse) doit faire retarder l’examen.

Le rétablissement rapide, lié à une courte immobilisation, en fait un traitement de choix des problèmes ligamentaires méniscaux et infectieux articulaires. L’examen tend à remplacer l’arthrographie.

L’examen est aussi réalisable pour l’épaule, le coude, l’articulation tibio-tarsienne, voire sur d’autres articulations en fonction de la pratique du praticien.

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