Coups de soleil et photodermatose

Attention :

• Importance de la prophylaxie :

— conseiller l’utilisation de produits antisolaires de coefficient de protection d’autant plus élevé que le sujet est de phototype clair ou qu’il séjourne en haute montagne ;

— éviter l’exposition solaire entre 12 et 16 heures ;

— les premières expositions doivent être de courte durée.

• Si l’intensité de l’érythème paraît disproportionnée par rapport à l’exposition solaire, il faut rechercher :

— une prise de médicaments photosensibilisants (cyclines, sulfamides, phénotiazines, méladinine,…);

— une application sur la peau d’un produit photosensibilisant (plantes, phénotiazines, parfums) ;

— une maladie photo-aggravée (maladie lupique, albinisme, vitiligo, maladies génétiques particulières).

Ordonnance n° 1 : érythème modéré

BIAFINE [trolamine], à appliquer plusieurs fois par jour sur les lésions.

Cas particulier de la lucite estivale bénigne :

— Il s’agit d’une dermatose prurigineuse de la femme jeune survenant 2 à 4 jours après une exposition solaire prolongée.

Les lésions sont constituées de petites papules érythémateuses non confluantes, prurigineuses, respectant habituellement le visage.

Le traitement préventif repose sur la prise de PHENORO, d’antipaludéen de synthèse ou d’une puvathérapie le mois précédant l’exposition solaire.

Ordonnance n° 2 : lucite estivale bénigne : traitement curatif

DIPROSONE [bétaméthasone] crème, ou LOCOID [hydrocortisone 17-butyrate mi­cronisée] crème, à appliquer sur les lésions 1 fois par jour pendant 4 jours, puis 1 fois par 2 jours pendant 4 jours.