Activité des minéraux les plus étudiés en Nutrithérapie - Magnésium

Activité des minéraux les plus étudiés en Nutrithérapie – Magnésium

CARACTERISTIQUES :

Macro-élément : 2leme cation (après le K) intracellulaire (le plus abondant dans les cellules), 20% du Mg se trouve dans l’os.

Activité des minéraux les plus étudiés en Nutrithérapie - MagnésiumActivité des minéraux les plus étudiés en Nutrithérapie - MagnésiumCatalyseur de 400 réactions biochimiques fondamentales et catalyseur de toutes les réactions qui permettent de passer des calories à l’énergie (ATP), notamment toutes les phosphorylations.

Le Mg a deux fonctions majeures : (1) la production d’énergie et (2) la sauvegarde de l’énergie par la modulation des stress de tous ordres (thermique, toxique, inflammatoire, psychologique, …)

=> le Mg est agent universel de conservation, ce qui explique que son déficit soit un facteur de perturbations et de pathologies de tous ordres.

Le groupe tissulaire HLA B35 (18% population) présente une moins bonne rétention cellulaire du Mg et est donc plus sensible, plus vulnérable au stress et à ses manifestations cardio-vasculaires.

Il existe 6 recapteurs connus du Mg

AJR : 375 mg (F) -420 mg (US)

  • Apports moyens 204 mg/j chez la femme si 1700 cal/j car 120 mg / 1000 cal
  • Apports moyens 264 mg/j chez l’homme si 2200 cal/j car 120 mg / 1000 cal
  • Déficits quotidiens de 100 à 200 mg/j plus les surutilisations (stress, œstrogènes, café, médicaments.. ) Le déficit magnésien n’a pas de répercussions instantanées mais est la première cause
  • de fatigue
  • d’anxiété, de stress
  • de troubles spastiques et de myalgies
  • de déclenchement et d’aggravation de la plupart des pathologies

C’est un facteur majeur

  • d’infections (baisse d’énergie, entrée du fer, facteur de croissance microbien dans cellule, . . .)
  • d’accélération du développement tumoral
  • d’allergie
  • d’inflammation
  • de stress oxydatif et nitratif
  • d’accélération du vieillissement
  • de mortalité précoce

RÔLES :

1) Rôles dans l’énergétique :

a) Rôle clé dans l’énergie, production d’ATP : chaque étape du cycle de Krebs est magnésio- dépendante et les co-enzymes du cycle de Krebs (B1, B2, B3) sont activés par phosphorylation grâce au magnésium. Le relargage de l’énergie par les ATPases est magnésio-dépendant.

b) Première cause de fatigue, c’est le manque de magnésium (y associer une optimisationdes calories et de l’oxygène)

c) Peut restaurer la fertilité chez la femme (le plus souvent liée à la fatigue)

2) Rôles anti-stress :

Modulateur de tous les stress : inflammatoires, allergiques, ioniques (Na/K), toxiques, thermiques, pollution, psychologiques, …

a) Le magnésium est l’inhibiteur calcique physiologique, or le Ca est le second messager de la noradrénaline. Il y a un mécanisme d’antagonisme intracellulaire entre le Ca et le Mg.

  • Le Ca chasse le Mg, le Mg est moins disponible or c’est le catalyseur essentiel de production d’ATP, le stress entraîne une fatigabilité càd une baisse des capacités à produire de l’énergie et plus de difficultés à faire face au stress
  • Comme le Mg est vital, il faut en recapter un maximum dans la cellule : 6 recapteurs mais le Mg circulant dans le sang augmente (homéostasie), et il n’est pas possible de tout recapter à 100%. Certaines personnes ont génétiquement des recaptages moins efficaces (comme HLA B 35)
  • Pour le même stress, on aura plus de Ca qui rentre dans la cellule à cause d’un manque de Mg, c’est le cercle vicieux de l’amplification du stress

b) Module la noradrénaline cérébrale, les neurones noradrénergiques liés à l’anxiété, l’hypervigilance, sont suractivés en cas de baisse magnésienne

c) Module un autre type de circuit de neurotransmetteurs neuro-excitateurs (aspartate et glutamate). Les récepteurs concernés (NMDA) sont importants dans les troubles anxieux, algiques, épileptiques ou d’hyperactivité

d) Effet favorable du Mg dans l’HTA (contre l’HTA labile seul, contre les autres HTA avec d’autres mesures)

  • dans la modulation
  • dans la réaction spastique des vaisseaux au stress (y compris dans les coronaires)

3) Rôles anti-inflammatoires :

a) Anti-inflammatoire (fait partie de la triade anti-inflammatoire avec Oméga3 et Polyphénols)

b) Réduit l’activation des globules blancs

  • l’allergologue Favennec a découvert que le Mg est capable d’empêcher la dégranulation des mastocytes (qui sécrètent l’histamine) => anti-rhinite / anti-allergique / antihistaminique
  • plus tard on découvre que le magnésium calme l’activation de l’ensemble des globules blancs
  • rôle anti-inflammatoire
  • aussi car inhibe le passage du fer, violemment pro-inflammatoiredans les cellules
  • au total fait baisser la CRP-us

4) Effet antiprolifératifdes agents microbiens et viraux en inhibant le passage du fer dans les cellules

5) Rôles antitoxiques en s’opposant à la pénétration cellulaire de métaux lourds : Hg, Pb, Cd… (y compris à travers le placenta)

6) Rôles antihistaminiques – anti-allergiques

a) antihistaminique sur les deux voies : voie allergique IgE et la voie non-allergique (bradvkinine)

b) le Mg est modulateur de la dégranulation des mastocytes, médiée par le calcium L’allergologue Favennec a découvert que le Mg est capable d’empêcher la dégranulation des mastocytes (qui sécrètent l’histamine)

7) Effets cardiovasculaires du Mg :

a) réduction de l’absorption des graisses saturées (Ca et Mg forment des précipités non absorbés)

b) baisse des triglycérides et amélioration globale du profil lipidique, y compris l’augmentation du cholestérol HDL

c) augmente l’utilisation et le transport du glucose (ATP)

d) réduit la glycation et l’oxydation des lipoprotéines (LDL cholestérol)

e) anti-hypertenseur

  • anti rétention d’eau : catalyseur de la pompe à sodium qui fait sortir un ion sodium contre l’entrée d’un ion potassium,
  • antispastique sur les cellules musculaires lisses des artères (effet bêta-bloquant),
  • s’oppose à l’entrée du calcium dans les cellules (effet inhibiteur calcique),
  • s’oppose à l’entrée du fer dans les cellules ce qui a un effet anti-inflammatoire et protecteur de la fonction endothéliale qui produit NO°, oxyde nitrique, le principal vasodilatateur,
  • réduit l’hyperactivation des globules blancs ce qui complète cet effet anti-inflammatoire.

f) antiarythmique

g) protecteur des cellules du myocarde contre l’ischémie qui entraîne une mort de la cellule s’il n’y a plus assez d’oxygène de glucose, d’ATP. Dans ce cas, le calcium rentre massivement dans les cellules du myocarde qui est « étourdi ». Cet état reste réversible grâce au magnésium, sinon il y a nécrose.De ce fait, on préconise l’injection de Mg lors d’un infarctus le plus tôt possible

h) réduit les catécholamines associées au stress donc la pénétration intracellulaire du fer et du calcium (un stress aigu est retrouvé très souvent dans la semaine qui précède un accident cardiaque)

8) Le Mg est nécessaire la prévention et le traitement du surpoids

Plus une personne est déficiente en magnésium, plus elle est fatiguée et vulnérabilisée aux stress Fatigue et stress contribuent à faire augmenter les prises caloriques. Or, les calories ne peuvent pas être transformées en ATP si le magnésium manque. Le glucose et les acides gras circulent, forment des triglycérides, qui entrent dans le tissu adipeux.

=> Les apports magnésiens sont inversement corrélés aux

  • au pourcentage de masse grasse
  • à l’IMC
  • au tour de taille
  • et de plus au statut inflammatoire qui est associé au surpoids et encore plus au syndrome métabolique.

=> des apports bas en Mg sont un facteur de risque significatif de syndrome métabolique et de dépression (la tendance dépressive est le plus souvent présente dans le syndrome métabolique)

9) Le Mg est nécessaire dans le traitement du diabète :

On ne peut pas traiter le diabète sans le Mg car :

Le Mg contribue à chaque étape de transformation du glucose en ATP, plus on en transforme, moins il y en a dans le sang, ce qui provoque un appel osmotique du glucose du sang vers l’intérieur des cellules l’exercice physique fait donc rentrer du glucose par osmose avec l’aide du magnésium la phosphorylation des récepteurs à l’insuline qui ne peut se faire que grâce au magnésium est nécessaire pour qu’ils soient actifs

les diabétiques sont plus profondément déficients magnésiens que les non diabétiques

10) Le magnésium contribue à la prévention et au traitement de l’ostéoporose

Lorsque le Ca diminue, la parathormone détricote de l’os pour soutenir la calcémie. Mais la parathormone est aussi déclenchée par la baisse du Mg (dont 20% se trouve dans l’os) ce qui libère un peu de Mg et beaucoup de Ca !

Le magnésium est nécessaire pour que le calcium ne rentre pas en excès dans les cellules et ne se dépose pas dans les tissus mous et pour qu’il aille dans le tissu osseux.Il contribue par ailleurs à réduire l’inflammation qui joue un rôle dans l’oxydation du tissu osseux et sa destruction.

11) Le magnésium active les vitamines B par phosphorylation :

  • l’acide folique (B9)en MTHF
  • la thiamine (B1) en TPP
  • la riboflavine (B2) en FAD ou FMN
  • la vitamine PP (B3) en NADH ou NADPH
  • la vitamine B6 enPLP (pyridoxal phosphate)

12) Le magnésium a des effets analgésiques :

Le magnésium inhibe tous ses médiateurs périphériques ou centraux connus comme : la bradykinine, la substance P, l’histamine, les prostaglandines et les leucotriènes, les agonistes des récepteurs NMDA….

et réduit les douleurs en moyenne de 30% (toutes les douleurs : post trauma, inflammatoires, cancéreuses, …)• Il est de ce fait utilisé en traitement complémentaire des anesthésies et en périopératoire La douleur est présente dans de nombreuses situations Elle peut être liée à l’effort musculaire intense, à la fatigue qu’elle soit aigue ou chronique, comme dans la fibromyalgie, aux troubles musculo- squelettiques (maux de tête, de cou, de dos…), aux traumatismes, à l’inflammation ou à des processus tumoraux, etc….

Sota Omoigui et al, The biochemical origin of pain – proposing a new law of pain the origin of all pain is Inflammation and the inflammatory response – a unifying law of pain, Med Hypotheses, 2007, 69 (1) : 70-82

13) Le magnésium est surutilisé par l’hyperoestrogénie :

Fachinetti a démontré qu’en deuxième période de cycle, la montée des œstrogènes entraîne une dépression du magnésium, ce qui contribue au syndrome prémenstruel (rétention d’eau et anxiété).

L’hyperoestrogénie associée à l’endométriose peut donc contribuer à l’augmentation des douleurs.

La situation où les œstrogènes montent le plus est la grossesse. La prise de magnésium dès le début de la grossesse, réduit fortement les naissances prématurées, améliore la croissance in utero, améliore le score d’Apgar à la naissance, réduit les risques d’éclampsie et de diabète gravidique.

14) Mg et déclin cognitif :

Le magnésium est un neuroprotecteur majeur du fait qu’il participe :

  • à la modulation des récepteurs NMDA dont l’hyperactivité est neurotoxique,
  • à l’inhibition du passage du fer, puissamment pro-oxydant et pro-inflammatoires dans les neurones sous l’effet de la noradrénaline (on le retrouve concentré dans les neurones des patients atteints de maladies d’Alzheimer et de Parkinson),
  • à l’inhibition de la pénétration des métaux lourds neurotoxiques, y compris mercure et plomb,
  • à la bioénergétique qui permet toutes les fonctions neuronales, y compris de réparation de l’ADN,
  • à la protection contre le stress psychologique, les glucocorticoïdes ayant été montrés par Robert Sapolsky (Stanford University) capables de détruire les neurones de l’hippocampe, central dans les opérations de mémorisation.

Le cortisol augmente avec le stress et avec l’âge. Le magnésium réduit les montées de cortisol.

Wang D et al, Targeting the NMDA receptor subunit NR2B for treating or preventing age-related memory decline.Expert Opin Ther Targets, 2014, 18 (10) : 1121-30

Remarque : les modulateurs nutritionnels et comportementaux du récepteur NMDA sont :

  • le magnésium
  • le zinc
  • les antioxydants
  • l’évitement du glutamate (dont l’additif MSG) et de l’aspartate
  • la vitamine B6 qui transforme le glutamate en GABA
  • la gestion du stress, de l’anxiété, de la tension pulsionnelle élevée et de la douleur

15) Le Mg et le sommeil :

  • diminue le glutamate et l’aspartate (neuro-excitateurs)
  • augmente le GABA (inducteur de l’endormissement, du sommeil)
  • augmente l’activité du récepteur au GABA
  • réduit l’activité du récepteur NMDA (car réduit l’entrée de calcium)
  • module la noradrénaline et l’histamine, deux neurotransmetteurs qui maintiennent éveillé
  • réduit le cortisol qui est l’hormone dynamisante du matin (mais qui peut s’élever avec le stress)
  • a un effet sédatif sur le système neurovégétatif qui favorise le repos

favorise la synthèse de sérotonine et de mélatonine (dérivée de la sérotonine), qui jouent des rôles essentiels dans la qualité du sommeil

16) Le magnésium activateur enzymatique :

Par la phosphorylation, le Magnésium active de très nombreuses fonctions d’enzymes, de récepteurs, de transporteurs…

Signes et symptômes du déficit magnésien :

Le déficit nutritionnel en magnésium, amplifié ou non par un terrain de prédisposition à l’hyperexcitabilité (HLA B35), se traduit par:

  • des tensions musculaires, y compris des muscles lisses (colopathie), et une tétanie latente, des crampes, des fourmillements
  • une fatigue qui peut aller jusqu’au syndrome de fatigue chronique
  • de l’hyperventilation
  • un éréthisme cardiovasculaire (coeur neurotonique, palpitations, extrasystoles, HTA labile, …)
  • des troubles du transit, des ballonnements, des spasmes de la VB
  • une rhinite spastique ou allergique
  • d’autres allergies (on peut étudier les allergies en créant des animaux atopiques en les rendant deficient en Mg)
  • dermographisme, névrodermite (autour de la bouche, de l’anus,… par hypersensibilité des terminaisons nerveuses qui libèrent Substance P, Bradykinine, Histamine et ce qui donne une irritation)
  • de inflammation
  • une vulnérabilité aux infections (tout simplement par manque d’énergie pour produire des anticorps et multiplier les globules blancs).
  • de l’anxiété, un syndrome “névrotique”, de la “psychasthénie”, des troubles psychosomatriques de tous ordres
  • une baisse de l’acuité visuelle
  • une déperdition précoce des capacités auditives par exposition au bruit
  • un déclin cognitif accéléré (le stress est responsible de pertes précoces de neurones de l’hippocampe via les récepteurs aux glucocorticoïdes)
  • des troubles associés à l’hyperoestrogénie, comme le syndrome prémenstruel
  • quasiment toutes les perturbations pathologiques de la grosesse et de la croissance in utero

Risgues du déficit en Mg pendant la grossesse :

Les rétenteurs cellulaires du magnésium Mg :

Sous l’effet du stress, le calcium entre massivement dans les cellules et chasse du magnésium. Celui-ci étant vital pour les cellules, elles possèdent au moins 6 systèmes de recapture. L’endocrinologue Jean

Durlach a découvert que la taurine, un acide aminé soufré, contribue à mieux recapter le magnésium par plusieurs mécanismes.

La taurine épargne du magnésium et le magnésium épargne de la taurine. De ce fait ils sont systématiquement associés dans les compléments. D’autant plus que la taurine a des effets synergiques, indépendants du magnésium comme neurotransmetteur sédatif, antiépileptique, anti-rétention d’eau, antiarythmique, antioxydant, anti-inflammatoire, antitoxique… La taurine a été montrée protectrice de la plupart des organes, y compris cœur et cerveau.

L’arginine

Un autre acide aminé, l’arginine contribue avec le magnésium à réduire la montée du cortisol, à protéger les mitochondries, les centrales énergétiques, à augmenter l’oxyde nitrique, vasodilatateur…

La vitamine B6

est aussi systématiquement intégrée dans un complexe magnésien car elle est mal apportée chez plus de 90% de la population surutilisée par le stress, l’inflammation, les œstrogènes, et car elle contribue avec le magnésium à la synthèse des neurotransmetteurs sédatifs : sérotonine, GABA et taurine.

SOURCES :

Mesures de base :

  • augmentation des apports
  • réduction des antagonistes
  • augmentation de la recapture
  • réduction des stress (surutilisations)

Eaux minéralisées (Contrex, Hépar, Badoit, Quézac…), légumineuses, pois, soja – tofu en particulier, oléagineux et fruits secs, céréales semi-complètes (riz, avoine, seigle, quinoa, sarrasin…), légumes verts (photosynthèse).

L’absorption du magnésium n’est pas inhibée par le calcium à moins d’employer des quantités disproportionnées.

=> Médicaments inhibiteurs de l’absorption : Tétracyclines

=> Facteurs augmentant l’excrétion urinaire : Gentamycine, Cisplatine,

=> Facteurs interférant avec le métabolisme : Fer, neuroleptiques, œstrogènes (pic pendant la grossesse), pilule

=> Facteurs réduisant la biodosponibilité : aliments riches en phosphore (produits laitiers/sodas) font des précipités insolubles

=> Les inhibiteurs de la pompe à protons entraînent des hypomagnésémies qui peuvent être mortelles. Beaucoup de personnes sous ce médicament hors indications ou sur des périodes supérieures à celles indiquées (75%). Les conséquences negatives de l’hypomagnésémie est un facteur d’augmentation de l’inflammation digestive, d’hyperacidité =>cela augmente le problème

=> (si Pantomed => Mg)

Les pertes urinaires de Mq sont favorisées par :

  • graisses saturées
  • excès de sucre
  • café
  • stress
  • certains médicaments

De nombreuses études de supplémentation en magnésium objectivent des effets

  • améliorateurs du syndrome prémenstruel
  • antalgiques
  • anti-allergiques
  • antiarythmiques
  • anti-dépresseurs
  • Antiépileptiques
  • antifatigue et ergogéniques, y compris dans la fibromyalgie
  • anti-hypertenseurs, même en dehors de l’hypertension labile
  • anti-inflammatoires
  • anti-insomnies
  • anxiolytiques
  • capables d’aider à maîtriser un état de mal asthmatique
  • facilitateurs de la sortie des dépendances (benzodiazépines, alcool, tabac…)
  • modulateurs de la toxicité du bruit sur l’oreille
  • neuroprotecteurs chez le prématuré….
  • permettent la décalcification de périarthrite scapulo-humérale et autres calcifications, dont post-traumatiques
  • positifs dans l’hyperactivité et l’autisme
  • préviennent la formation des calculs rénaux calciques
  • réducteurs de l’agrégation plaquettaire
  • réducteurs de l’éclampsie et de la prématurité chez la femme enceinte
  • réducteurs de l’ostéopénie (même sans calcium)
  • réducteurs de la taille détruite dans le myocarde, des arythmies et de la mortalité dans l’infarctus
  • réducteurs des dysfonctionnements sérotoninergiques
  • régulateurs du profil lipidique
  • spasmolytiques
  • tocolytiques (sur menace d’accouchement prématuré)

Il y a 3 générations de sels de magnésium :

  • sels inorganiques (mal absorbés et laxatifs) – sulfate, oxyde, chlorure… avec HCl (estomac) beaucoup deviennent des chlorures (acidifiants) : noter que le « magnésium marin » est un mélange des 3 plus mauvais sels : oxyde, chlorure et sulfate
  • sels organiques (mieux tolérés et absorbés) – mais effets négatifs au lactate (anxiété) et aspartate (neurotoxique car excitateur sur NMDA), taurinate (il faut des doses de taurine bcp plus élevées pour avoir effet rétenteur), pidolate, malate, citrate (le moins mauvais des organiques), …
  • sels liposolubles (glycérophosphate, il n’est pas acidifiant mais neutre pH) associés à des magnésio-rétenteurs (taurine, B6, éventuellement arginine)

=> Cure d’attaque, cure correctrice, dose nutritionnelle, dose d’entretien par rapport aux circonstances

  • cure d’attaque, correctrice du déficit : 600 à 900 mg/j = 1,5 à 2,5 fois les AJ R pour remonter les déficits, de 1 à 6 mois
  • fin de cure marquée par récupération d’une énergie normale et d’une réactivité normale au stress,
  • dosage nutritionnel d’entretien : 300-400 mg/j (à personnaliser)
  • besoins augmentés pendant la grossesse de 450 à 800 mg/j => montée exponentielle des œstrogènes

Importance de la FRAGMENTATION DES PRISES (idéalement trois par jour) pour conserver une magnésémie stable sur les 24 h

INDICATIONS :

  • Acouphènes, surdité
  • Adolescence (période la plus stressante)
  • Arythmies cardiaques : 600 à 900 mg/j AVC thrombotique ou hémorragique Bouffées de chaleur
  • Bruxisme
  • Calculs rénaux, calcifications Cervalgies, torticolis, lombalgies Cis-plastine => complémenter en Mg
  • Colite, vésicule spastique, pesanteur gastrique, aérophagie, constipation, ballonnements
  • Crise d’Angor
  • Cystites à urines claires
  • Diabète de type II : 600 à 900 mg/j
  • Diabète gravidique, toxémie, accouchement prématuré précédemment, précédent blues post partum Dyslipidémie
  • Dystonie vocale (voix modifiée par l’émotion car le larynx se serre)
  • Douleurs (maux de dos, de cou, céphalées, myalgies, sciatiques, neuropathies périphériques . .)
  • Endométriose
  • Fatigue, fatigabilité
  • Fibromyalgie
  • Fourmillements, crampes, contractures Grossesse (explosion exponentielle des oestrogènes)
  • Hoquet, tic, trismus
  • Hyperactivité, nervosité
  • Hypertension (HTA labile et organiques)
  • Infarctus ; perfusion de Mg puis relayées par compléments per os Insuffisance cardiaque : 600 à 900 mg/j (on associe le coenzyme Q10)
  • IPP => compenser l’effet hypomagnésémiant
  • Ischémie prévention des pathologies cardiaques sont caractérisées par l’ischémie
  • Migraines
  • Ostéoporose
  • Palpitations, extrasystoles, nombreuses autres arythmies Parkinson
  • Prolapsus de la valve mitrale
  • Pseudo vertiges, malaises
  • Psoriasis (facteur stress toujours présent)
  • Règles douloureuses
  • Rétention d’eau, œdèmes de fatigue, …
  • Réveils nocturnes avec anxiété et pensées négatives Senior : ralentissement du vieillissement Syndrome prémenstruel, hyperoestrogénie
  • Sportifs : Prévention des accidents sportifs (claquage, tendinite, déchirure)
  • Stress
  • Surpoids
  • Syndrome de Raynaud Syndrome du canal carpien
  • Terrain HLA B35 d’hypersensibilité au stress (18% de la population), mais plusieurs autres terrains génétiques (concerne donc probablement 25% de la population)
  • Tension pulsionnelle élevée avec dysfonction sérotoninergique : impulsivité, attirance pour le sucré, l’alcool, le tabac, augmentation des accidents (environ 25% population)

PRÉCAUTIONS D’EMPLOI et C.l.

C.l. :

  • Myasthénie : pathologie neuromusculaire auto-immune, comme le Mg est musculo-relaxant, pas indiqué si le patient a une activité musculaire effondrée
  • Bradycardie sévère : cœur trop lent
  • Maladie de Guillain-Baré : maladie virale, paralysie

Précautions d’emploi :

  • Prendre le Mg à distance de certains médicaments (quinolones, tétracyclines, nitrofurantoïne, bisphosphonates, L-Thyroxine)
  • Réduire la dose de Mg en cas de prise d’inhibiteur calcique ou réduire la dose de celui-ci
  • Suspendre la prise de Mg pendant une cystite infectieuse, si tendance à faire des calculs rénaux
  • Si insuffisance rénale, réduire la dose à distance des jours de dialyse pour éviter l’accumulation du Mg non excrété par le rein (la dialyse règle ce problème)
  • L’arginine n’est pas appropriée en cas de cancers (car source de polyamines facteurs de croissance des cellules),choc septique, septicémie, poussée d’herpès car l’arginine peut amplifier l’herpès, augmenter les polyamines, facteurs de croissance des cellules cancéreuses, et amplifier un choc septique via le NO°
  • (D Stress comprimés à 32 mg de magnésium-élément et D Stress Booster sticks à 200 mg de magnésium-élément contiennent aussi de l’arginine, chez Synergia — Magdyn, sachets à 300 mg de magnésium-élément ne contient pas d’arginine – les deux formes sont associées à de la taurine qui est un magnésio-rétenteur cellulaire).

Facteurs augmentant les risques de déficit en Mo :

  • Régimes déséquilibrés
  • Stress aigu ou chronique
  • HLA B35 et autres terrains génétiques
  • Fibromyalgie
  • Sexe féminin (œstrogènes)
  • Syndrome prémenstruel
  • Grossesse
  • Multiparité
  • Gémellité
  • Pilule contraceptive
  • THS (ménopause)
  • Excès de sucres rapides
  • Excès de graisses saturées
  • Excès de produits laitiers
  • Excès de phosphore (produits laitiers, sodas)
  • Excès de fructose
  • Excès de café (baisse absorption, hausse excrétion urinaire)
  • Alcoolisme
  • Excès de fer (viandes)
  • Alimentation pauvre en végétaux
  • Sportif il peut faire les mêmes performances avec moins de dépenses énergétiques ou améliorer ses performances
  • Surpoids
  • Diabète
  • Inflammation
  • Stress oxydatif
  • Chaleur
  • Certains diurétiques
  • Inhibiteurs de la pompe à protons
  • Certains antibiotiques
  • Neuroleptiques
  • Cisplatine

Pathologies digestives associées à la malabsorption, diarrhées

Auteur Jean-Paul Curtay


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